Eric Leblacher (Crédit Agricole) a vu son année pourrie par les blessures à l’approche de ses beaux jours. Une fracture de la clavicule sur Paris-Camembert lui a fait rater le début de saison des courses par étapes, puis une déclacification de la clavicule occasionant dix jours d’arrêt l’a stoppé dans son élan positif sur la Vuelta.
Il attend donc avec des sentiments mitigés la fin de saison. Avec d’un côté l’envie de tirer définitivement un trait sur cette saison noire, mais de l’autre la motivation d’un coureur « à mi-saison« . Il profitera de cet état de forme qu’il juge « bon » pour tenter de bien faire son travail à Zürich, Paris-Bourges et en Lombardie. Mais, précise-t-il, « après un mois sans compétition ça peut être difficile si ça roule de suite au taquet« .
« Babache » ne sera pas conservé au Crédit Agricole. Il s’en doutait depuis qu’on lui avait dit qu’il « n’était pas une priorité« , fin juillet, et l’a appris à la mi-septembre. Un peu tard pour se mettre à la recherche d’un nouvel employeur, à l’issue d’une saison vierge de résultats. Mais le Francilien ne devrait pas être chômeur l’an prochain : il attend de signer bientôt un contrat avec une autre équipe française, dont le nom sera donné sur Cyclismag dès l’affaire conclue.
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Cyclismag.com (2005-09-30)