La blessure a rapidement pris le pas sur la satisfaction d’avoir réussi mon objectif temps à La Rochelle(je viserai 2h40 en 2011).
Il a vite fallu passer à autre chose…! Attention cependant, avec ce que j’ai enduré avec la quintuple fracture ouverte tibia péroné de 2008, je vais pas non plus me laisser abattre par un métatarsien bon sang !
Les examens se sont succédés pour trouver les clés permettant de guérir de cette fracture dans les meilleurs conditions et avec les meilleurs armes.
Et puis, je dois en tirer des leçons (on doit toujours des leçons de ces échecs).
Je porte une attelle qui prend l’ensemble du pieds + cheville et suis un traitement calcium + vitamine D afin de mettre le corps dans les meilleurs dispositions. L’appui partiel m’est autorisé ce qui ne contraint pas trop la jambe à l’immobilisation la plus absolue.
Je suis aussi actuellement en train de revoir certains détails de mon alimentation pour le futur.
J’ai réfléchi à d’éventuelles erreurs d’entrainement ayant pu conduire à cette rupture mais n’ai pas trouvé matière si ce n’est d’avoir peut etre négligé le port de semelles spécifiques que j’aurai du chausser depuis mon accident à la jambe d’il y a 2 ans: une des clés est ici, c’est certain, et cela va etre corrigé bientôt avec l’appui du Cabinet Luxembourg de Meaux.
Je suis actuellement au repos complet mais il est prévu d’effectuer un essai sur home trainer dans les 72 heures afin de me permettre de tourner les jambes doucement, ne serait ce que pour permettre l’accélération de la vascularisation.
Lors d’un arret sur blessure, il faut d’abord analyser, trouver les moyens d’avancer et se fixer des étapes intermédiaires; mon échéancier est établi de telle sorte avec aussi des objectifs dits « impossibles » mais qui aident à avancer…
Le temps est venu de songer à la saison cycliste mais dois-je tirer un trait sur l’ensemble des épreuves à pieds qui devaient constituer son approche…? Je déciderai d’ici à fin décembre.