Carnet de route 2016 # n°4 – L’enchaînement Tour Eiffel / Du

J’avais prévu depuis plusieurs semaines l’enchaînement verticale de la tour Eiffel – duathlon international de Meaux 72h + tard donc j’avais anticipé un certain nombre de choses et notamment le fait que le délai allait être très court.

La récupération a débuté dès la ligne d’arrivée franchie au 4e étage de la tour Eiffel !

Il a fallu récupérer musculairement mais aussi gérer les contraintes psychologiques, le fait de se coucher tard, d’être sous tension et sous pression, de devoir répondre à des sollicitations
Je me suis entraîné le vendredi midi à vélo avec quelques intensités pour garder le cœur en éveil et de la tonicité.
Le risque est d’être trop « diesel » si on ne refait pas quelques exercices entre deux.
Ensuite, ce fut un contre la montre pour recouvrer de l’énergie et de la disposition mentale.
Comme j’étais géné par une douleur au sciatique, je suis resté focalisé dessus.
Par expérience, j’ai appris qu’à l’approche d’un objectif, le corps est tellement en éveil qu’on se trouve souvent une douleur quelque part qui en fait est bien souvent d’ordre mentale que réellement physique.
Le samedi, j’ai échangé avec mon ami préparateur mental et nous avons revu ensemble le fait de rester sur ma propre course en ne considérant l’adversité que comme des figurants de ma propre action.
Cela peut paraître un peu trivial comme phrase mais je m’intéresse beaucoup au mental et considère qu’il est un vrai facteur de performance. Je suis très porté sur cela.
On a aussi mentalement réalisé la course idéale et la course la plus nulle possible pour moi . L’objectif était de pouvoir s’adapter le jour J à tous les scénarios.
J’ai aussi réduit ma participation aux réseaux sociaux qui sont trop consommateurs de temps, d’énergie, et de disponibilité mentale.
Une petite sieste samedi après midi, une marche en fin d’après midi pour aller faire quelques courses et une soirée en famille avant de me coucher à 22h30. Comme j’étais d’astreinte professionnellement, je suis resté attentif à mon téléphone et j’ai eu bien fait puisque je suis intervenu à 06h du matin le dimanche. J’avais imaginé ce scénario donc mon corps s’y était préparé aussi je pense.
Le duathlon international de Meaux fut synonyme d’une belle journée pour moi puisque je l’ai remporté à nouveau après le succès de 2015 et déjà trois ou quatre 2e places.
Dimanche soir, après quelques messages de félicitations reçues et un détour par la foire au fromage de Coulommiers pour s’y acheter un grosse part de boudin noir, on a fété ça à la maison et je me suis totalement lâché sur l’alimentation: je me l’étais promis !! Le diner fut gargantuesque.
Un athlète est souvent dans l’excès, dans un sens comme dans l’autre.
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